"Toujours vêtue du bleu et du vert de la mer. Et aussi de rouge de rose et de doré mais seulement les exactes nuances que peut prendre la mer au moment du coucher de soleil.
Ondoyante dans les rues de Paris, elle saluait au passage les flaques d’eau et les gouttes qui faisaient la course le long des vitres.
Les reflets du soleil dans ses yeux bleus y créaient des vagues et des ressacs et quand elle pleurait, c’était pas qu’elle était triste c’était pour avoir des morceaux d’océan au coin des yeux. Avec ces morceaux d’océan au coin des yeux, elle disait qu’elle voyait mieux.
Elle disait souvent : "Je suis la fille-iceberg. Je vis comme si une partie de ma vie était immergée. Peut-être tête en l’air, mais toujours les pieds sous l’eau."
LA FEMME-ICEBERG
Sous la forme d’une conférence étudiant la question des implications et des applications des fonds sous-marins dans la vie quotidienne, cette performance raconte l’histoire de la fille-iceberg, vivant comme si une partie de sa vie était immergée.

FormiCachalot, colloque sur les fonds sous-marins en boîte de nuit // GIBUS CLUB